Offenses (Constance Debré)

Une nouvelle claque.

Dans son style cadencé au vitriol, Constance Debré quitte le domaine de l’auto fiction pour se pencher sur un malfrat des banlieues dont on ne connaît pas le nom. Au plus bas dans un univers de misère, fait de drogue, de chômage et de maltraitances familiales, il assassine sa vieille voisine pour régler une dette à un dealer.

Le sujet n’est alors pas l’enquête mais le portrait de cette société d’en-bas et l’analyse de ce qu la conduit au au crime.

Captivant, le roman pose des questions au lecteur aussi existentielles que dans Crime et Châtiment. Nous serions tous coupables collectivement, même si le criminel seul comparaît sous nos yeux aux assises.

On lit cette réflexion comme une flèche acérée.

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