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J’avais découvert cet auteur par son roman décapant L’oiseau bariolé. Ici le ton est tout autre, il ne cherche pas le réalisme. Il s’agit plutôt d’une fable philosophique très critique du pouvoir et des médias.
Chance est jardinier chez un vieil homme, il semble être né dans cette maison et n’en être jamais sorti. Il a appris la vie uniquement au travers de la télévision et ne sait notamment ni lire ni écrire.
Mais le jour où le vieillard meurt, Chance se retrouve catapulté dans le monde brutalement. Un accident la conduit dans les mains d’une femme richissime, épouse d’un proche du président des Etats-Unis. Une suite de malentendus le propulsent au premier plan de la sphère politique et médiatique, malgré lui.
Jerzy Kosinski s’en donne à cœur joie pour dénoncer la vanité du pouvoir et le jeu des apparences. Quel régal!