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Philippe Besson n’y va pas par quatre chemins : le jour où a lieu la marche blanche pour son fils Hugo, il revient sur tout le déroulé des faits qui l’ont conduit au suicide.
Le ton est direct, sans être dogmatique, pour décrire le harcèlement dont l’adolescent a été victime au collège. Comment lui et sa femme l’ont découvert, jaugé, puis dénoncé en vain ; la surdité de la structure scolaire ; l’impunité dont on bénéficié les copains bourreaux. On vit avec cette famille dévastée l’infinie douleur de perdre un enfant dans de telles circonstances, le roman est mordant.