Cet auteur algérien contemporain mérite le détour. Loin des intrigues sémillantes qui nous parviennent habituellement de cette culture, il produit ici une dystopie à peine fantasmée : après la présentation légère de ses principaux personnages, qui vivent dans un quartier populaire d’Alger et nous font souvent rire, il nous prend à défaut. Un régime autoritaire qui contraint les citoyens à des recensements absurdes? Est-ce le rêve de Djamel ou la réalité?
Un mystérieux mal se répand : l’illettrisme. Les policiers arrêtent arbitrairement les citoyens et pratiquent la torture.
Un jeu de masques nous égare. Les présidents fantoches se succèdent et les imbéciles finissent par triompher.