La narratrice, Bérénice, est archéologue, mais a versé dans le trafic d’antiquités. Au cours d’une des ses « missions », elle renoue avec le passé de son père Asim, dans une ville à la frontière turco-syrienne.
le roman s’avère rapidement grave et prend valeur de témoignage d’une famille déchirée par la guerre en Syrie. Ce conflit interminable décime les enfants de la pauvre grand-mère, qui pousse son seul fils survivant à fuir à l’étranger.
Bérénice se sent la responsabilité d’être une passeuse de cette histoire. Quel sens donner à ces morts ? La furie permet de survivre pour témoigner.
Une réflexion profonde qui fouille les chantiers archéologiques, mais hélas aussi les fosses communes et les écrits qui restent.