Antonio est une brute de travail. Cela commence dès l’âge de 1 an, où la vieille femme qui a recueilli ce bébé abandonné le fait mendier et cela ne s’arrête qu’à sa mort.
Il multiplie les expériences et les rencontres, ajoutant à sa vie autant de fils tissés ensemble avec détermination et courage.
Sa future femme Ana Maria provient d’un tout autre milieu, mais comme le reste Antonio la conquiert à coup d’histoires d’amour!
Suivront les vies de leur fille et de leur petit-fils qui devient écrivain en France.C’est là qu’on comprend que l’auteur a écrit l’histoire de sa famille et de son pays le Venezuela tout au long du XXe siècle.
Le roman n’est pas historique, plutôt politique sur la fin, mais surtout foisonnant d’anecdotes comiques et de personnages improbables. Dans un pays où tout semble possible, les superstitions vont bon train, des êtres refont surface.
Miguel Bonnefoy ne perd pas son temps pour exposer cette histoire dans l’espace d’un roman. Il a l’art de la fantaisie et de la chute comique des situations. Quelle belle épopée!
