Commencer ce roman est comme entrer dans une maison à découvrir, pièce par pièce. Où nous emmène l’autrice?
Nous sommes à Amsterdam au début du XVIIIe siècle. La famille Brandt appartient au milieu foisonnant des marchands faisant affaire avec les colonies, mais est complètement désargentée.
Enfant illégitime, la fille unique, Théa, occupe le centre de l’intrigue. Elle est élevée par une tante et un père qui se déchirent au sujet de son mariage, seul capable de sauver les finances de la maison.
Théa a bien sûr d’autres vues… Elle se faufile entre les obligations mondaines pour vivre une passion avec un peintre. Mais Jessie Burton n’écrit pas un roman bourgeois à la Jane Austen. Elle éveille le soupçon et le doute chez le lecteur, évite le romantisme.
C’est un roman passionnée et passionnant, chatoyant et sombre qui m’a captivée !
