Mitsu nous parle depuis son lit de mort à l’hôpital. Il revient dans les souvenirs de sa vie entière de japonais né après la guerre, d’une mère trop jeune qui a dû l’abandonner. Il sera donc élevé dans un orphelinat et restera en quête de son identité.
Au fil de rêveries et de visites surnaturelles de femmes qui l’emmènent en sortie telles des fantômes, Mitsu nous fait partager ses plaisirs des sens, ses relations familiales, les drames qu’il a vécus avec son épouse.
Parfois son gendre prend la parole sur un registre de langage très différent. On fréquente ainsi ses proches et aussi l’équipe soignante du service de soins palliatifs.
Jîro Asada nous livre ici un un récit familier, drôle et émouvant, tourné vers le passé mais aussi vers le Japon contemporain.