On connaît Claude Ponti pour ses livres jeunesse, pleins d’une bien douce fantaisie.
La lecture des Pieds-Bleus est comme une douche froide : le lecteur suit ce petit garçon à travers son enfance d’une violence inouïe. Violé par son grand’ père, maltraité par ses parents, ce n’est qu’en vagabondant avec son meilleur copain qu’il arrive à passer, tant bien que mal, ce chemin de croix.
Terrible autobiographie. Mais c’est aussi l’époque où Claude Ponti apprend à voir de la beauté en toute chose : le peuple des arbres et les petits poussins de ses publications futures sont en germe. De la douceur et de la complicité naît un imaginaire salvateur.
(Merci à Stéphanie pour ce coup de cœur !)